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Christian Hastings vous propose un nouvel article sur un ravageur : Penthaleus major

Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire l’article:

Penthaleus major

 

 

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Article proposé par Christian Hastings

Propos de saison : Les Tipules

Au cours de ce bel automne, vous avez pu observer de drôles d’insectes aux longues pattes et ailes enfumées, voler ou s’agglutiner sur les murs et fenêtres, essayant de pénétrer à l’intérieur de chez vous.

Appelées communément « cousins », ce sont des mouches (diptères) dont le nom scientifique est Tipula (tipule). Il existe un grand nombre d’espèces( environ 200) qui vivent dans l’herbe et qui passent inaperçues.

Les espèces qu’on observe le plus souvent sont la tipule des prairies (Tipula paludosa) et celle du chou (Tipula oleracea

Ces insectes à l’état adulte sont totalement inoffensifs, du moins pour l’homme et les animaux. Ce n’est qu’à l’état larvaire qu’ils sont très polyphages et peuvent s’avérer préjudiciables à toutes les formes de cultures, qu’elles soient potagères ou ornementales, ainsi que les pelouses.

Les tipules affectionnent les terres humides. A l’état adulte, les « cousins »sont surtout actifs en soirée, et aux premières heures de la matinée si la température est suffisamment clémente.

La différence entre les deux espèces est le nombre de générations. Seule la tipule des choux à deux générations. L’une au printemps et la seconde à l’automne. La tipule des prairies , seulement en automne.

Sitôt émergés, les adultes s’accouplent à plusieurs reprises, car le temps presse, leur durée de vie est très brève ! Les œufs sont pondus par paquet de 6 dans le sol. Il est possible d’en dénombrer jusqu’à 300 œufs ! Leur développement est assez rapide, de l’ordre d’une quinzaine de jours, et une grande humidité leur est nécessaire.

Les larves sont apodes dépourvues de pattes. A la différence des chenilles de noctuelles (lépidoptères) , elles ne s’enroulent pas. Elles ont un aspect boudiné, de couleur grise, leur tégument est très résistant. Elles se développent généralement sous la terre, et s’attaquent la nuit au collet des plantes , plantules, racines et rhizomes. Les dégâts peuvent être considérables suivant la quantité de larves. En période estivale ; elles s’enfoncent dans le sol pour aller se nymphoser

Les prédateurs des tipules sont les oiseaux, les batraciens, les musaraignes, les taupes.

En matière de lutte contre les tipules pour les cultures potagères, notamment pour les choux, il est possible de mettre des anneaux de feutrine autour des plants au niveau du sol, pour détecter les œufs et ainsi les détruire. L’ emploi des molluscicides aurait un effet répulsif sur les larves.

En lutte biologique, on peut utiliser le pyrètre, mais ce dernier tue aussi les coccinelles

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Nous connaissons toutes et tous le parc et le potager du château d’Epiré dans lesquels Françoise et Jacques Bizard, propriétaires des lieux,  avaient convié la SHA pour notre réunion mensuelle de juin 2023. A l’occasion de cette visite, nous avions remarqué la serre en forme de bateau inversé datée de 1839. Cette serre abrite un très vieux pied de vigne dit « de Jérusalem ».

C’est de cette vigne que Jacques Bizard va nous entretenir dans l’article ci-dessous :

Cliquez sur le lien pour ouvrir le PDF :

La vigne de Jérusalem

 

 

 

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Voici un message de notre ami Bernard Baudet, adhérent de la SHA, jardinier émérite, multi-médaillé au concours des jardins potagers de la SNHF :

 » Je recommande à tous nos amis de la SHA (et aux autres), la lecture de ce livre très intéressant : L’équilibre du jardinier de Sue Smith. Vous ferez connaissance avec l’hortithérapie, les jardins thérapeutiques, l’énergie générative, la thérapie d’interaction intensive…tout cela grâce au jardinage, avec des résultats intéressants sur des prisonniers qui récidivent moins, des ados à risques qui retrouvent des repères, des personnes ayant des syndromes post-traumatiques qui gagnent en apaisement et des personnes âgées qui obtiennent une meilleur forme physique et morale.

Au vu de ma propre expérience : AVC il y a 7 ans (paralysie, fauteuil roulant, etc…) je ne peux que souscrire à ce qui est développé dans ce livre. Je sais ce que je dois au jardinage et je le crie haut et fort. Pour conforter ces propos je vous invite à découvrir « les Jardins des Maux Passants ». Vous serez surpris et sans doute admiratifs comme moi de l’œuvre accomplie par la créatrice de cette association-société.

  Bonne lecture et bon jardinage

                   Bernard, le pot’âgé « 

 

NDLR :  Quelques précisions sur l’hortithérapie : Vous connaissez tous l’horticulture, mais connaissez vous l’hortithérapie ? Comme vous le constatez, il y a un « h » donc rien à voir avec les orties qui ont leur propre intérêt en phytothérapie. L’hortithérapie consiste à utiliser les plantes et le jardin en général comme supports pour des activités à visée thérapeutique, conduites par un professionnel formé. Elle est un moyen de venir en aide à une clientèle en difficulté physique, psychique, intellectuelle et/ou mentale en utilisant ce jardin thérapeutique comme support de travail.

Un peu d’histoire :

Déjà dans l’Egypte antique les médecins conseillaient à leurs patients qui souffraient de maladies mentales de se promener dans les jardins. Ce concept fut créé dans les années 1970 par un groupe de thérapeutes et chercheurs américains à l’origine du Council for Therapy and Rehabilitation through Horticulture. En 1986, Roger Urich et Robert Simons, deux scientifiques américains, avaient déjà montré que la simple vue des plantes permettait de réduire les symptômes dus au stress. Des études japonaises ont également montré que le jardinage améliorait les défenses immunitaires et cerise sur le gâteau, il favorise la concentration, renforce la motricité  et entretient la souplesse ce qui n’est pas rien pour beaucoup d’entre nous.

Un stand sur ce sujet était d’ailleurs présent au dernier salon du végétal à Angers animé par des élèves du lycée du Fresne:

https://www.lienhorticole.fr/actualites/vegetal-et-sante-ala-decouverte-des-jardins-therapeutiques-1,3,2878960267.html

Dans ce cadre de l’hortithérapie, Bernard vous a parlé des jardins des Maux Passants dans lesquels la présidente, Romane Glotain y allie travail social et jardinage :

https://lebonheurestdanslejardin.org/tag/romane-glotain/

 

Et pour finir cette chronique jardin-santé voici le livre conseillé par Bernard :

S’appuyant sur les données scientifiques et sur son expérience de psychiatre et de psychanalyste, tout autant que sur sa pratique, vitale pour elle, du jardinage, Sue Stuart-Smith, explore le pouvoir réparateur du lien avec la nature. Best-seller en Angleterre, traduit dans dix langues, un livre inspirant sur les effets thérapeutiques du jardinage et sa capacité à apaiser notre stress dans le monde moderne.
Sue Stuart-Smith, psychiatre, psychanalyste, enseigne à la Tavistock Clinic de Londres. Avec son mari, Tom Stuart-Smith, paysagiste anglais, ils ont créé le magnifique Barn Garden, dans le Herfordshire. « Les jardins et la nature sont souvent plus efficaces que n’importe quel médicament ». Oliver Sacks

 

Et pour les amateurs de jardins anglais voici un lien pour visiter le « Barn Garden » De Sue et Tom Stuart-Smith

https://www.tomstuartsmith.co.uk/our-work/toms-garden

 

 

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