Bauhinia variegata est un arbre caduc de taille moyenne, originaire du sud de la Chine et d’Asie du Sud-Est et atteignant 10 à 14 mètres de hauteur. Les feuilles délicatement parfumées mesurent 10 à 20 centimètres et sont de forme obcordée, longues et larges, arrondies et bilobées à la base et à l’apex. Sa floraison se compose de fleurs rose vif de 8 à 15 centimètres de diamètre à cinq pétales. Ses fleurs peuvent donner des fruits en forme de gousse de 15 à 30 centimètres de long,
Bauhinia tire son surnom d’arbre aux orchidées à cause de la ressemblance frappante de ses fleurs avec celles de certaines variétés d’orchidées.
Crédit photos : Maie Christine Tiesset
Arbuste persistant érigé, semi-rustique, portant des feuilles vert sombre, à revers duveteux. En fin d’été, il produit de jolies fleurs blanches, campanulées, à bords frangés, agréablement odorantes. Vigoureux et relativement tolérant à la sécheresse comme au calcaire, il demande un sol fertile, bien drainé et une exposition mi-ombragée ou ensoleillée.
Le chêne à feuilles de myrsine appartient à la famille des fagacées. Il vient du sud-est du Japon, non loin de la ville d’Osaka, et du sud de la Chine, dans les monts donnant sur la mer du Japon. Il y croît à faible altitude dans des sols profonds, humifères et légers, et reçoit de plein fouet les vents marins de l’océan pacifique. Préférant la douceur, cet arbre s’est parfaitement acclimaté aux hivers londonniens et écossais, où des arboretums l’on accueilli comme une fierté botanique.
La croissance de ce chêne est très lente; il atteindra sa maturité vers 30 ans, formant un petit arbre haut de 15 m et large de 10 m. Sous nos climats, il ne dépassera pas 5 m de hauteur pour 3 m d’envergure. Son port, plutôt conique durant sa jeunesse, devient plus arrondi au fil des ans.
Petit arbre australien intéressant pour son feuillage persistant élégant, découpé en folioles, ainsi que son abondante floraison blanche très mellifère en milieu d’été, l’Eucryphia moorei appartient à la famille des Cunoniacées qui rassemble environ 300 espèces d’arbres et d’arbustes présents dans les régions tempérées à tropicales de l’hémisphère sud. Dans la nature, cet arbre pousse sur les pentes humides qui jouxtent les côtes de Nouvelle-Galles du Sud et de Victoria où il peut atteindre 25 m de hauteur. Sous nos climats favorables, il ne dépasse pas 8 m de hauteur pour 4 m d’envergure en pleine terre. Cultivé en bac, ses dimensions seront bien plus modestes. Un sujet adulte résistera à -5 °C en pointe, mais son feuillage est détruit à partir de -2 °C.
Le Tetracentron sinense est le seul représentant du genre Tetracentron, appartenant à la famille des Tetracentraceae. Introduit en Europe en 1901 par E.Wilson, il est originaire du centre et du sud-ouest de la Chine, du nord du Vietnam, du nord du Myanmar, du Népal, du Bhoutan et des régions du nord-est de l’Inde. Dans ses contrées d’origine, où il est en passe de disparaître, cet arbre atteindra 30 m de hauteur.Un bel arbre caduc d’origine chinoise, rare en culture. Atteignant 12 m de hauteur sous nos climats, doté d’un joli port arrondi, il est apprécié pour son feuillage en forme de coeur coloré de rouge en automne, mais aussi pour sa floraison en longs chatons pendants jaunâtres suivie d’une fructification décorative, disposée en guirlandes tout le long des rameaux. Bien rustique (jusqu’à -15°C), il se cultive idéalement à mi-ombre, de préférence dans un sol frais, acide à neutre, sans excès de calcaire.
Lors de la dernière bourse aux plantes, Jean-Yves Caillard nous a proposé un plant de Duranta erecta ‘Geisha Girl’.
Le vanillier de Cayenne (Duranta erecta, syn. Duranta repens, Duranta plumieri) est un arbuste buissonnant, dressé à étalé, voire un petit arbre, aux rameaux souples, au feuillage persistant, qui pousse dans les zones tropicales d’Amérique Centrale, d’Amérique du Sud et du Sud des Etats-Unis, principalement dans les fourrés, les broussailles et les forêts claires, mais il est de plus en plus cultivé comme plante ornementale dans les jardins tropicaux;
C’est une plante vivace à feuilles persistantes faisant partie de la famille des Verbénacées. Elle présente des feuilles de 4 à 8 cm, vertes, claires ou foncées, voire panachées. La floraison des Duranta a lieu de mai à septembre. Les plantes présentent de petites fleurs en forme de tube à pétales de couleur bleu lilas à violette, organisées en panicules retombantes. Elles ont un léger parfum de vanille. Ces fleurs produisent des drupes, attirantes pour les oiseaux, de couleur jaune puis orange. Les fruits, noirs à maturité, sont toxiques. Cependant, les fruits lorsqu’ils sont jaunes ou oranges ont un très bel effet décoratif. Cet arbuste au port pleureur de croissance rapide est originaire d’Amérique centrale. Il atteint une hauteur de 2 m, pour une largeur de 2 m en pot, jusqu’à 6 m × 4 m dans son habitat tropical. Plante non rustique, elle meurt à -3 °C et le feuillage se détériore en dessous de 5 °C.
À cause de sa non-résistance au froid, le lilas de Perse est à cultiver en pots ou bacs, à l’extérieur d’avril à fin septembre, puis à hiverner en serre tempérée ou en véranda lumineuse.
Le genre Corylopsis représente environ une trentaine d’espèces de plantes vivaces au feuillage caduc de la famille des Hamamelidaceae,qui sont originaires de Chine , Corée et Japon. Il regroupe près de 30 espèces de plantes buissonnantes. Une des espèces les plus communes est Corylopsis pauciflora qui a fait son entrée en Europe vers 1864. Ce dernier préfère les endroits légèrement ombragés et s’intègre parfaitement dans une haie libre. Le Corylopsis pauciflora est un arbuste original avec une floraison en grappes de fleurs jaunes, parfumées qui apparait avant les feuilles semblables à celles du noisetier.
Attention, il n’aime pas le calcaire !
Pour continuer notre série sur les conifères, lors de notre escapade dans les parcs du segréen le 25 août dernier et plus précisément au Château de la Jaillière, notre spécialiste des arbres-Jean-Yves Caillard- nous a indiqué la présence d’un Cyprès de Lambert. Cet arbre est devenu rare dans les parcs de la région car il a été décimé par les gelées mémorables des années 1986-1987. Originaire de Californie où il pousse spontanément, le Cyprès de Lambert (ou Cyprès de Monterrey)-Cupressus macrocarpa-est un conifère de 10 à15 m de haut avec un port conique devenant étalé avec l’âge. Les fruits du Cupressus macrocarpa, appelés strobiles, sont de petits cônes qui contiennent de nombreuses graines ailées. Cet arbre fut beaucoup planté sur les côtes bretonnes dans les année 50, 60, 70, sa résistance aux embruns et aux vents y est certainement pour quelque chose. La plantation en alignement permet de créer des brises vents naturels.
Le pin de Wollemi (Wollemia nobilis) n’a été découvert qu’en 1994 en Australie du Nord dans le Wollemia National Park, par un garde forestier dénommé David Noble. Ce conifère de la famille des Araucariaceae est le dernier représentant d’un genre datant du crétacé, soit il y a environ 200 millions d’années, que l’on pensait définitivement disparu. C’est un arbre qui peut atteindre 40 m de haut dont le feuillage rappelle celui des fougères et des Cycas. Il est persistant et supporterait des températures de -12°C. Le pin de Wollemi n’est pas sensible aux maladies ni aux attaques de parasites, il vous faudra simplement un grand jardin. Plusieurs jardins botaniques permettent de le découvrir : Jardin de Plantes de Paris, Jardin Botanique de Montpellier, Arborétum national de Chèvreloup, Parc Phoenix de Nice et même Terra Botanica à Angers.
Ce conifère, très proche du genre Taxus par son feuillage, a reçu une appellation vernaculaire originale de « pin japonais (ou chinois) à queue de vache » en référence à la forme de ses branches légèrement retombantes, mais surtout pour le distinguer de tous les autres conifères d’origine asiatique, nommés eux aussi « pin japonais » ou « pin chinois ». Cephalotaxus est en effet spécifiquement originaire de Chine et du Japon.
La croissance de Cephalotaxus est très lente. Ces espèces sont assez rares dans les jardins, elles se rencontrent davantage chez les collectionneurs, les amateurs férus de jardins asiatiques ou ceux qui créent des arboretums. Dans un jardin particulier, la présence de l’arbuste demande de l’espace pour mieux mettre en valeur sa forme, à moins de choisir la variété fastigiée afin de l’inclure au sein d’un grand massif mixte ou de la placer en point focal d’une composition.